J’ai besoin d’évacuer ce trop plein d’émotion après cette finale des talents savéol qui s’est disputée ce vendredi 10 Octobre 2014. Aller je me lance dans mon premier micro roman intitulé « Talents savéol, quelle aventure ! »
Je vous rappelle le principe,nous étions 5 finalistes qualifiés, chacun avait gagné sa session où concouraient déjà entre 20 et 30 recettes. C’est une sorte de trophée des champions. Dans cette finale seul le premier repartait avec un prix particulier, un stage de 5 jours dans l’école de cuisine de Thierry Marx. Les autres vous me direz « ils repartent bredouille » ? Pas du tout, et je vais même vous expliquer en quoi cette première place dévient anecdotique (et cela n’enlève en rien au talent du vainqueur Ludovic).
Il avait fallu sortir le grand jeu pour se qualifier et tous les finalistes (sauf Guilhem qualifié à la première) ont du s’y prendre à plusieurs reprises avant d’obtenir le sésame. C’est sur que proposer un plat moyen aurait été une insulte à Chef Marx. Le plus dur est fait nous étions qualifiés.
Le rendez vous est donné dès le jeudi soir ou j’arrive à l’hôtel réservé par savéol pour déposer mes affaires. Devant moi, à l’accueil, une gamine que je catalogue tout de suite comme un timide provinciale très impressionnée par la folie parisienne, j’adore cataloguer les gens dès la première rencontre, par contre je ne juge jamais. Mon pragmatisme aime que tout rentre dans des cases. Je vois donc cette jeune fille d’une vingtaine d’année au plus cherchant à se repérer sur le plan des rues parisiennes avec l’hôte d’accueil à la recherche d’un restaurant. Là je me dis qu’il y a des chances que ça soit une des concurentes. Le monsieur qui sent qu’il va falloir du temps pour rassurer cette demoiselle ne me fait pas attendre et me demande si j’ai une réservation, je lui réponds « Oui, pris par Savéol au nom de Marliere » tout en faisant le mec habitué aux hotels parisiens. En fait ça doit se compter sur les doigts de la main les fois où je suis allé à l’hôtel seul. J’aime bien faire le mec sûr de moi alors qu’en fait je suis très souvent en stress caché avec dans ma poche de pantalon un post-it avec les stations auxquelles je devais descendre en plus de mon application ratp sur mon téléphone.
Quand j’énonce le mot « savéol », je vois les yeux d’aurélie s’illuminer et s’orienter vers moi et tout était dit, je me suis sentie comme jonathan smith dans les routes du paradis. J’étais à ces yeux un ange envoyé sur terre par dieu pour la sortir de cette terrible embuscade qui consistait à se transporter de 3 stations sur la ligne 3 pour arriver au restaurant de thierry Marx. Du coup je fais encore le mec sûr de soi, je lui dis « tu » (oui car pour faire le mec sûr de soi il faut tutoyer les gens) , tu participes aussi au concours ? t’inquiètes moi aussi et on part ensemble si tu veux. Rdv à 19h00 en bas.
Nous voilà donc parti pour rejoindre la station Opéra. Pendant le trajet très court Aurélie me parle assez facilement, j’apprends qu’elle a passé son permis récemment, qu’elle fait un BTS hôtellerie et qu’elle a participé en tant que commis au meilleur ouvrier de france, Bref le courant passe parfaitement, j’ai découvert une fille pétillante et pleine de bonne humeur. En sortant du métro je lui montre l’opéra Garnier et je me la raconte en sortant toujours la même anecdote, que je suis déjà monté sur les toits de l’opéra, que c’est inaccessible au public et que la vue sur paris est à couper le souffle. Après finalement je lui concède que je n’ai aucun sens de l’orientation et qu’elle n’a pas trouvé pire guide pour paris mais bon quitte à se perdre il vaux mieux être à deux. A l’aide du plan, je me fais donc aider par aurélie la niçoise pour traverser la place vendôme et rejoindre le mandarin oriental. Il est bon jonathan smith….
Arrivant devant la majestueuse entrée du mandarin oriental, je sens aurélie très impressionnée et pour le coup je ne fais pas mon fier et lui suggère, si elle le souhaite, de faire demi tour et aller se manger un kekab. Une armée d’employés nous accueille chaleureusement, au moins 3 voituriers, une série de 5 serveurs juste dans le hall qui nous saluent au passage et encore au moins 3 qui nous accueillent pour nous placer. On se dirait sur un chantier de la DDE, autant de monde gentils mais qui ne sont pas en train de bosser ça bouleverse ma machine à rentabilité.
C’est là que je comprend que la classe de ces restos ne se joue pas que dans l’assiette, tout est hors normes y compris la charmante demoiselle qui nous demande si on a réservé. Une fois assurée que nous n’étions pas des imposteurs venus scruter la beauté de cette incroyable endroit, elle nous signale que nous sommes les premiers et nous invite à choisir entre la terrasse et l’intérieur. Avec Aurélie, on se dit qu’on est arrivés les premiers et ça nous donne le droit de faire comme si s’était nous qu’y payons., mais alors seulement comme si car je voudrais pas être celui qui paye la note. Merci encore savéol.
Allez hop on prend la terrasse, en plus il fait encore super beau et cette terrasse est comme dirait mon pote xavier » ça c’est une terrasse, toi t’as jamais vu de terrasse ». C’est quasiment indescriptible, ou comme dirais mon autre pote yannick « C’est de toute beauté… ». Dans la même soirée on a testé la terrasse et l’intérieur (vous comprendrez pourquoi après) et si vous allez un jour au restaurant le camélia du mandarin oriental, prenez la terrasse sans hésiter.
Allez on s’assied et on contemple, le serveur pour nous faire patienter nous rapporte un bol de cacahuètes et des olives, et bien non pas du tout… ou bien si justement, il nous pose les 2 bols en nous les présentant « fruits secs à la truffe » et « olives vertes du périgord » ce qui déclenche un éclat de rire chez aurélie. Il est bon le mec, la prochaine fois que je mettrais des chips à table j’annoncerais « pétales de pomme de terre rôties » et vous regardant droit dans les yeux.
Ceci dit les noix de cajou, amandes et raisins secs avaient un vrai bon gout de truffe, les olives vertes je n’y ai pas touché (pas question de se remplir le ventre avec des choses inutiles). Avec ça il nous sert de l’eau plate et gazeuse, mais pas question de nous poser une bouteille de badoit et un évian au milieu de la table et se barrer. Le gars toujours aussi fier et sur de lui nous présente l’eau de Glenlivet. Vous connaissez ? Oh purée bien sur que je connais mais c’est pas de l’eau, c’est du whisky. Même pas le temps de ramener ma science pour impressionner aurélie. C’est l’authentique eau de source utilisée pour faire le whisky Glentlivet. Je me dis dans ma tête que lorsqu’il nous ramènera le pain il nous dira que ça vient du moulin dont on parle dans le livre d’alphonse daudet. Incroyable.
Et là arrive Lydie, autre finaliste qui s’assied délicatement à coté de nous, elle a du avoir l’impression qu’aurélie et moi nous nous connaissions depuis plusieurs années alors que ça devait faire 1 h et 15 min. On la met de suite dans le bain en lui racontant l’histoire des cacahuètes. Lydie commercial dans le chocolat qui venait de Nancy est de suite rentrée dans l’ambiance joyeuse et déliée de cet endroit feutré. Elle nous raconte un peu sa vie et constate comme nous, qu’on est vraiment chanceux d’être là et que ça ne risque pas de se reproduire d’ici peu.
Ensuite arrive rapidement les autres candidats Guilhem et Ludovic et les 2 organisatrices Anne lise et Cécile, Le courant passe super bien dans la soirée, tout le monde se tutoie, plaisante et profite pleinement de cet instant magique. Forcement on parle un peu beaucoup cuisine. Je demande à Cécile si ça ne l’a fais pas trop chier d’être à un repas de geek. On dirait un repas entre informaticiens parlant du dernier Windows. Elle me répond qu’elle préfère largement parler cuisine qu’informatique et qu’elle passe également un agréable moment. Soudain un étrange silence glacial s’installe, je lève la tête pour voir si ça n’était pas une de mes vannes pourries qui était mal passée. Non c’est juste que thierry marx se tenait la devant nous à la table pour venir prendre des nouvelles et il existe peu de personne qui sans parler impose le silence et le respect. Il en fait parti. Il nous lance quelques banalités qui nous semblent bien plus profondes qu’elles ne le sont et part ensuite saluer d’autres clients. Bon bien là christophe, ne la ramène pas et c’est bien assez rare pour le souligner.
Bref j’ai vraiment l’impression de vivre un repas entre amis. Parfois ça prend comme une mayonnaise, mince je reparle cuisine. D’ailleurs j’ai décidé de ne pas trop parler cuisine dans ce micro roman (à part pour l’épreuve en elle même) Ci après vous verrez les plats que nous avons dégusté au restaurant et à chaque fois on a pris une claque. D’autre part j’ai aussi décidé que j’illustrerais ce roman de quelques photos au fil et à mesure qu’elles me parviendront.
Pour revenir à notre repas on se conforte tous dans l’idée que le lendemain ce n’était que du bonus et que nous avons tous déjà gagné d’être là. Le serveur nous invite à choisir le dessert à l’intérieur. Comment ça il faut que je me lève comme pour aller à un vulgaire buffet ? On décide sans se parler de continuer ce beau moment et de faire mine de n’être pas pressé d’aller lécher la vitrine des pâtisseries que j’avais remarqué en arrivant. On tient bien 20 minutes avant de se dire allez go. Et là tout à l’air extraordinaire dans cette vitrine, on passe bien 15 minutes à choisir et gêner le passage de toutes les serveuses . Et d’un coup sans prévenir une crue éclair venant du ciel (un orage quoi…) s’abat sur la terrasse. On court sauver nos affaires déjà trempées et bien évidemment le service toujours impeccable nous propose de nous installer sur une autre table et de nous ramener ces magnifiques création sucrées. C’est là qu’on s’est rendu compte de l’excellent choix d’aurélie et « jonathan » pour la terrasse car l’ambiance est beaucoup plus calme à l’intérieur.
Une fois installées, les organisatrices avaient une seule mission dans la soirée en dehors de nous accompagner (quelle beau métier), faire le tirage au sort du lendemain. car on avait oublié qu’il y avait une compétition à venir. Une seule réquisition avant de passer au tirage au sort, Aurélie qui fatiguée de sa semaine dit « pitié je souhaite passe en 2ème session pour dormir un peu plus ». Elle ne le savait pas, surement du à sa jeunesse ou sa naiveté mais on ne provoque jamais le dieu du hasard, Bing premier nom tiré « Aurélie », ça t’apprendra. Ensuite vient Lydie. et les mecs ça sera à partir de 11h30. D’un regard complice vers mon nouvel ami Ludovic on se dit qu’on peut donc se faire un Paris by night et rentrer déchirés à l’aube. Raisonnablement on se contentera d’un bistrot parisien juste à coté de l’hôtel, d’abord avec la bande des 5 finalistes et ensuite qu’avec ludo à se retrouver en se disant qu’on se ressemble et qu’au regard des autres on passe parfois pour des extra terrestre. On attendra que le patron enfile les chaises à coté des nôtres pour comprendre que la fermeture est imminente à 1h30 du mat. On se quitte en se donnant rendez vous pour le ptit dej à partir de 9h00. Mais comme avant chaque événement (les marathons auxquels je participe par exemple), je me fais la course 10 fois avant. Ca sera cette fois l’image d’une tomate qui me réveillera, on est bizarre quand même. Il est 6h30 et je sais que je ne vais pas pouvoir me rendormir car dans ma tête cette tomate se transforme en pleins de recettes différentes comme un tartare par exemple mais trop simple pour impressionner le jury, je l’exclue donc de mes pensées. Je prends mon temps et décide après avoir failli jeté 3 fois mon téléphone défectueux par la fenêtre, de descendre rejoindre les filles et ludovic pour prendre le petit déj. Guilhem en tant que bon jeune de 18 ans, prend son temps et nous rejoindra plus tard. Autour d’un café croissant, la pression s’est ajoutée à notre amitié naissante. Ce qui nous impressionne le plus dans ce concours, outre la présence de 2 chefs étoilés à convaincre, c’est de ne pas connaitre à l’avance le thème même si on se doute bien que la tomate aura une place importante. Je reste confiant car je ne sais pas encore que ça sera mon pire ennemi.
11h00 : Alors que les filles sont déjà à l’oeuvre, c’est à nous les mecs de se mettre en route pour l’atelier de cuisine du grand Monsieur Marx. Lorsque l’on arrive on découvre les filles au travail et on nous donne notre superbe tenue qu’on pourra garder. Un énième cadeau d’environ 150 €. On a vraiment l’air beau dans ces tenues de professionnels. L’organisation toujours aussi impeccable nous annonce que l’on ne devrait pas trainer à démarrer. Tant mieux j’ai hâte de relâcher toute cette pression qui commence à s’accumuler sur mes épaules, d’ailleurs ça se voit que je suis crispé sur la photo avant le démarrage. Lors de mon 1er concours en live j’avais été très à l’aise lors de l’épreuve surement parce que j’avais déjà réalisé les recettes qu’on me demandait. Le délai était de 15 minutes pour préparer une assiette. Ici il faudra en confectionner 5 en 1 heure en totale improvisation.
Les filles sont passées et c’est à nous de jouer, lorsque l’on rentre dans la pièce il y a un grand buffet ou apparaissent les produits que nous pourrons utiliser pour la recette. C’est rempli de tomates, quelques autres légumes, des herbes de la mer, un peu de poisson et de la viande. C’est à ce moment là que j’ai compris que ça allait être compliqué pour moi. Habituellement les idées fusent de partout dans ma tête et ensuite je les retravaille pour finalement attaquer avec une idée précise. Ici pas d’épices, pas de citron, pas d’oignons, d’ail, d’échalote. Que des choses simples. Impossible pour moi d’imaginer quoi que ce soit. Le thème nous est donné : « Salade bretonne ». On nous donne 10 minutes pour choisir des ingrédients et ensuite ça sera parti pour 1 heure de cuisine. Je reste bien 5 minutes figé devant le buffet sans même bouger et c’est Ludovic qui le remarque en me demandant si je suis inspiré. Je lui réponds que pas du tout et le questionne à mon tour. Il me répond que lui non plus mais je vois bien que sa caisse de produit est déjà bien remplie alors que moi j’ai même pas encore été cherché la mienne. Le chef étoilé brestois Yvon Morvan annonce qu’il est temps d’aller à la cuisine, je le prends pour moi car je suis encore là immobile. Ok je me lance mais sur quoi ? Je laisse tomber le filet mignon de porc et l’agneau qui n’ont pas leur place dans cette salade. du coup je me dirige vers le poisson et je vois de belles saint jacques, ça ne peux être que bon donc avec des gestes très hésitant je les prends, je m’empare d’un bar entier et de la seiche, ça commence à se dessiner en medley de la mer sur mon assiette. j’aperçois des huitres et j’imagine les utiliser mais je me dis que je reviendrais quand je saurais comment. Ensuite passant devant les tomates j’en prends une de chaque couleur car il faut que mon assiette soit graphique, c’est beau une assiette colorée. je prends du salicorne car j’ai goutté ça pour la première fois de ma vie 10 minutes avant dans la salle d’attente du concours et j’ai trouvé ça très intéressant. En passant j’embarque des coco pimpol, des asperges vertes, des cébettes, des endives, des pomme de terres. Vous l’avez compris j’en ai pris beaucoup trop. Comme je l’avais prédis lors d’une discussion avec ludo et guilhem, je m’éparpille. J’ai déjà commencé à déraper et ça ne fait que commencer.
Arrivé à mon poste de travail je cafouille car forcément avec tout ce que j’avais pris je ne savais pas par quoi commencer. Je lève les filets du bar en premier pour finalement ne jamais les utiliser. je place rapidement les tomates dans l’eau bouillante pour les émonder et récupérer la peau pour en faire des chips. Ok ça c’est fait. Je regarde mes asperges et me dit que je vais en faire un tapis vert qui me servira de fond dans l’assiette. je les mets à cuire à l’eau avec les coco pour ensuite les retirer et les faire revenir à la poêle avec le cébette. Je me rends compte que je change d’avis toutes les minutes et je n’ai rien de concret en tête sauf l’idée de faire une crème d’endives que j’éxécute assez rapidement et que je trouve excellente. Bon ça au moins c’est fait. Je décide alors de m’avancer en détaillant les tomates qui ne sont plus crus et se délient très légèrement lors de la découpe. Sur un coup de tête je les fais donc revenir dans une casserole avec à nouveau du cebette et des salicorne. Du coup ça se transforme en légère compotée, je stoppe la cuisson en les conservant comme tel et en rectifiant l’assaisonnement. Le gout y est, tout n’est pas perdu. Enfin si y’a un truc qui est perdu c’est moi. Il reste peu de temps et à ce moment là j’ai l’intime conviction que je ne vais rien sortir du tout et le ridicule me guette, je me demande si il n’est pas préférable de tout arrêter, j’y pense. Ma fierté reprend le dessus, je sais qu’il me reste les saint jacques et que ça peux sauver mon plat si je m’applique sur cette partie. Comment faire pour sortir de cette triste banalité que va devenir mon assiette. je repense aux huîtres et je fonce les chercher, il doit rester 10 minutes. Les filles me voyant revenir avec les huîtres sont surement inquiètes mais en bonnes copines ne me le montrent pas et m’encouragent. Bien sûr pas de couteau à huître, je commence avec un fin couteau et je sens que ça va finir aux urgences cette histoire (au moins j’aurais une excuse pour ne pas rendre mon assiette). Finalement un gars de l’organisation a du prendre pitié pour moi et a retourné les cuisines à coté pour me ramener un vrai couteau à huîtres. Ouf sauvé. J’ai envie de l’embrasser mais plus le temps. Je rentre en mode turbo, ouvre mes huîtres, décide de les mixer avec leurs eaux et de les émulsionner avec de la crème liquide. Ca a du gout et ça peu plaire ça. Du coup je finis en trombe en poêlant les saint jacques et en prenant bien soin de ne pas les surcuire. Lorsque je dresse mon assiette, j’ai un peu honte de cette compotée mais les filles me lancent de grands sourires en me disant que ça sent super bon. Merci j’avais vraiment besoin de ce soutien. Je termine finalement les 5 assiettes pile poil dans les temps et je me demande comment car 15 minutes plus tôt, j’étais prêt à tout lâcher. Du coup je me satisfais de ce sursaut d’orgueil et je finalise très maladroitement le dressage en surchargeant inutilement des ingrédients en ma possession. C’est fini l’accouchement aura été dur car sans péridural mais l’honneur est sauf. Je sais déjà que mon inexpérience du live m’a fait défaut et qu’avec s’est envolé mes espoirs de victoire. Ce n’est pas grave car la critique de thierry marx est bien moins sévère que la mienne. Je respire. Le nom du gagnant est annoncé et ça sera Ludovic qui a été le plus appliqué de nous 5. Il le mérite, même si le chef nous avoue que les notes étaient très serrées. Les autres on est 2ème ou 5ème au choix le classement n’a plus assez d’importance pour être annoncé.
La concours est terminé, une bonne partie des invités, journalistes et chefs est parti mais nous 5 on traînent un peu des pieds comme pour retarder au plus tard notre séparation. Ce moment sera dur, comment peut on s’attacher en si peu de temps ? La cohésion qu’a créé ce concours que l’on a vécu ensemble et pas les uns contre les autres nous a rapproché. Les stations de métro filent et les départs s’échelonnent avec beaucoup de sincérité dans les adieux aurevoirs en se promettant de garder le contact. Au revoir mes amis, merci savéol et bonjour les regrets de ne pas avoir pu être au niveau. Dans chaque échec il faut tirer du positif. Chef Marx nous a dit qu’en 1 demi journée on avait appris autant qu’en 1 mois de cours de cuisine. J’en suis persuadé et je sais aussi que cette journée restera un grand moment de ma vie. Les talents savéol, quelle aventure…
5 Comments
lydie
12 octobre 2014 at 14 h 16 mintrop génial ! j’en ai les larmes aux yeux
je revis ces moments tout au long de ton roman et c’est tellement vrai et si bien raconté
merci merci c’est super que tu aies fait ca!
comme tu dis c’est rare qu’une amitié naisse aussi rapidement mais cette fois ci c’est réel
tout n’etait que du bonheur le concours, la soiree, la rencontre avec ces 2 grands chefs, les organisateurs et NOUS 5
en esper
lydie
12 octobre 2014 at 14 h 17 minen esperant se revoir tres bientot
encore bravo pour ce recit
pleins de bisous
lydie
chantal
13 octobre 2014 at 14 h 11 minJ’ai eu la mention du Chef à la session 5, mais j’ai pensé a vous car j’aurai bien aimé partager ce moment…
Je viens de lire votre article, cela devait être super.
Amitiés
Chantal Recette DOUBLE TROUBLE
Christophe (thermostat7.fr)
13 octobre 2014 at 14 h 13 minil ne faut pas se décourager chantal, la prochaine fois ça sera la votre.
Yannick
26 octobre 2014 at 10 h 41 minBravo
Très bien écrit, on comprend mieux la complicité que l’on peut voir sur les émissions télé et de temps en temps les pleurs.
J’aime beaucoup la partie rencontre et soirée, on la vit avec toi.
Tcho !!!